Quand on est en prépa, on a souvent l’impression que tout se joue sur une chose : le classement des écoles de commerce. On te parle de “top 3”, de “Parisiennes”, de “cible”, de “sous-cible”. Mais une question, elle, reste souvent en arrière-plan : Est-ce que je vais vraiment me sentir bien pendant trois ans dans cette école ?
Claire, 25 ans, Der de l’ISC Paris et ancienne préparationnaire, a vécu exactement ça. Elle a intégré le Programme Grande École de l’ISC Paris après une prépa éco-commerciale scientifique. Aujourd’hui, elle regarde son parcours avec un peu de recul… et beaucoup de sens.
Dans cette interview, elle raconte sans filtre comment elle est passée de la salle de prépa à la scène du Grand Rex, de présidente d’entreprise étudiante à chargée de communication et événementiel à l’ISC Paris, en passant par un BDE relancé de zéro. Et surtout : pourquoi elle ne regrette pas une seconde d’avoir fait passer l’humain avant le classement.
Originaire de La Rochelle, Claire suit un parcours très classique au départ : classe préparatoire grande école, filière économique et scientifique, concours, écrits… et comme beaucoup de préparationnaires, la pression des classements.
Elle décroche des résultats qui lui ouvrent des écoles bien placées, à partir de l’EM Lyon notamment, mais quelque chose la retient :
Claire le dit clairement : elle ne voulait pas être un numéro. Elle cherchait une école à taille humaine, dans laquelle elle pourrait s’investir, se sentir utile, et sortir enfin du cadre purement scolaire vécu en prépa.
C’est lors des portes ouvertes (en pleine période Covid, sans oraux) qu’elle a un déclic pour l’ISC Paris. Pas uniquement pour le campus, mais pour un concept en particulier : les entreprises étudiantes, pilier de la pédagogie Action Learning de l’école.
Cette idée d’apprendre en faisant, avec une vraie responsabilité, va orienter son choix.
À l’ISC Paris, Claire intègre d’abord le Programme Grande École en PGE1 en formation initiale. Elle découvre les bases du management, le nouveau rythme, une promo plus réduite que ce qu’elle imaginait… et surtout, très vite, la vie associative.
Elle rejoint Human, une entreprise étudiante humanitaire qui intervient auprès d’enfants placés en foyer ou à l’hôpital. D’abord comme recrue, membre actif, dans le pôle qui s’occupe d’un foyer du Sacré-Cœur et de plus de 300 enfants. Pour elle, c’est une révélation :
Très vite, elle ne se contente plus de participer : elle candidate à la présidence de Human… et est élue à 20 ans. Elle se retrouve à la tête de près de 80 personnes, entre membres actifs et bureau. C’est un vrai laboratoire de management :
Cette expérience lui donne une chose que la prépa ne lui avait pas vraiment apportée : la confiance en elle et le sentiment d’être utile.
Au fil de son PGE à l’ISC Paris, le parcours de Claire se structure autour de deux axes :
Après Human, Claire relève un nouveau défi : relancer le BDE de l’ISC Paris, alors à l’arrêt depuis trois ans. Avec son amie Manon, elle consacre sa césure à ce projet :
Elle occupe un double rôle : vice-présidente communication et coordinatrice BDE. C’est là qu’elle se découvre vraiment : stratégie de communication, réseaux sociaux, compréhension des besoins des étudiants, gestion d’équipe, construction d’une marque étudiante forte…
Ce qu’elle en retient ?
C’est exactement ce qu’elle cherche quand elle conseille aujourd’hui les préparationnaires :
ne pas choisir son école seulement pour le classement,
mais pour la capacité qu’elle offre à s’engager, expérimenter, se tromper, recommencer et apprendre.
Après son alternance en PGE3, Claire obtient son diplôme de l’ISC Paris. Elle pense d’abord partir vers d’autres horizons… mais une opportunité un peu unique se présente :
La direction de la communication lui propose un CDD pour organiser la remise des diplômes de juin 2025.
Sur le papier :
Au début, elle hésite. Elle a peur de “tourner en rond” en restant dans son école. Et puis elle se rend compte que voir l’ISC Paris côté staff, ce n’est pas du tout la même chose que la voir côté étudiante. Elle accepte.
Résultat :
Elle est à la fois organisatrice de la cérémonie… et diplômée (major de promotion qui plus est) sur scène, avec ses parents dans la salle.
Pour elle, c’est à la fois une ligne de CV et un moment de vie qu’elle n’oubliera jamais.
S’il fallait résumer le message de Claire à une étudiante de prépa qui se pose des questions, ce serait quelque chose comme ça :
Si tu es en prépa et que tu te poses des questions sur :
L’interview de Claire est un bon moyen de te projeter concrètement.
On y parle moins de tableaux de classement, et beaucoup plus de : rencontres, projets, responsabilités, accomplisssement, confiance en soi, et de ce qui reste une fois le diplôme en poche.
👉 Découvre l’interview complète de Claire, Der de l’ISC Paris, et pose-toi la question : dans quelle école j’ai envie de vivre mes trois prochaines années ?
