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L’ISC Paris et l’institut d’études BVA publient les résultats de la première édition du baromètre  « Le bonheur au travail vu par les jeunes de 18-24 ans »

L’ISC Paris  présente son baromètre sur le bonheur au travail vu par les jeunes de 18-24 ans, réalisé avec l’institut d’études BVA. Ce baromètre analyse la vision des jeunes sur l’utilité d’une formation pour atteindre leurs objectifs professionnels, leur souhait d’acquérir des compétences clés et de l’expérience professionnelle, l’importance d’avoir un équilibre entre vie personnelle et emploi, leur définition de réussite professionnelle ou encore de leurs « jobs de rêves ». Pour établir cette enquête, le l’ISC Paris et l’institut BVA ont analysé les réponses d’un échantillon représentatif de 1102 jeunes, dont 557 étudiants au niveau national.

Les jeunes sont confiants et estiment que leur formation leur offrira de belles perspectives professionnelles

Après une longue période de confinement et d’enseignement en distanciel, les jeunes de 18-24 ans sont confiants. Dans une société où les secteurs d’activité sont en perpétuelle évolution pour faire face aux nouveaux enjeux, le développement de leurs connaissances reste primordial à leurs yeux. 82% des étudiants et 73% des jeunes estiment que leur formation les aidera à atteindre leurs objectifs professionnels.

Qu’attendent les jeunes de 18-24 ans de leur établissement d’accueil ? Leur satisfaction dépend de plusieurs critères clés. Selon eux, l’enseignement et l’expérience professionnelle sont deux processus complémentaires qui leur permettront d’évoluer dans la vie active.

33% d’entre eux souhaitent que leur formation leur apporte des compétences nécessaires à leur insertion professionnelle et 33% des étudiants souhaitent obtenir des immersions professionnelles tout au long de leur cursus, en réalisant des stages ou en choisissant un parcours en alternance. L’expérience étudiante est également un véritable facteur de satisfaction et un atout pour les établissements. 23% des étudiants souhaitent obtenir une expérience étudiante riche.

La reconnaissance du diplôme est également un facteur important, car il certifie l’acquisition de savoirs et de compétences dans un secteur d’activité. 27% des jeunes attendent que leur formation leur permette d’obtenir un diplôme reconnu auprès des employeurs.

52% des jeunes estiment également qu’aujourd’hui, il n’est plus nécessaire de faire de longues études pour réussir. Ce résultat illustre le boom des formations courtes comme les Bachelors au sein des établissements d’enseignement supérieur.

Par ailleurs, les vertus académiques semblent peu plébiscitées par les jeunes. En effet, seulement 8% des jeunes et étudiants souhaitent recevoir des enseignements à la pointe de la Recherche.

Les jeunes sont partagés entre carriérisme et épanouissement personnel

Les jeunes de 18-24 ans souhaitent obtenir une carrière professionnelle qui leur permettra d’avoir un équilibre avec leur vie personnelle.  

45% des personnes interrogées ne sont pas prêtes à tout sacrifier car leur bonheur et leur bien-être priment avant tout. 42% des jeunes et 44% des étudiants estiment qu’être épanoui au quotidien dans leur travail et un indicateur de réussite professionnelle. La rémunération vient dans un second temps avec 33% des jeunes qui la perçoivent comme un premier indicateur de réussite.

Les grands enjeux sociétaux ne semblent pas prioritaires. En effet, seulement 11% des jeunes ambitionnent d’avoir le sentiment d’être utile, 10% souhaitent être en phase avec leurs valeurs et 7% veulent contribuer à améliorer le monde dans lequel nous vivons.

Une quête d’évolution perpétuelle

Le rapport des jeunes au travail semble avoir évolué au XXIème siècle. Ils n’ont pas la même attache à l’emploi que leurs aînés et la crise du covid-19 semble avoir accéléré cette mutation. 

Selon le baromètre, 44% des jeunes veulent obtenir du changement après leur première expérience professionnelle. 14% d’entre eux souhaitent créer une entreprise ou être à leur compte, 11% souhaitent changer de cadre de vie et 8% pensent à changer de métier ou de secteur. Seulement 31% des jeunes souhaitent continuer le même métier.

La sécurité de l’emploi semble tout de même primer. En effet, 63% d’entre eux estiment qu’obtenir ou conserver un CDI reste un objectif prioritaire.

Les jeunes estiment que les entreprises doivent être à l’écoute et veiller au bien-être de leurs salariés

Depuis la crise sanitaire, le bien-être au travail semble avoir pris une place primordiale au sein des entreprises et aux yeux des jeunes. Attirer plus de talents ? Obtenir plus de productivité ? Moins de burn-out ? 85% d’entre eux estiment que pour être performante, l’entreprise se doit de veiller au bien-être de ses salariés.

Quels sont les facteurs qui influent le plus sur le bien-être au travail selon les jeunes de 18-24 ans ? 45% des jeunes et 52% des étudiants estiment que cette notion passe avant tout par l’obtention d’un équilibre entre vie personnelle et professionnelle.

51% des jeunes pensent qu’une entreprise doit favoriser la flexibilité des horaires de ses salariés et 42% estiment que l’employeur doit tenir compte de leurs aspirations. 29% des jeunes pensent que l’entreprise doit favoriser leur autonomie et leurs initiatives. Ces facteurs permettront alors aux jeunes d’être plus productif et de concilier vie personnelle et vie professionnelle.

Les autres facteurs de bien-être au travail pour les jeunes de 18-24 ans sont le soutien et l’écoute de l’équipe (33%), l’entente avec les collaborateurs (31%) et le salaire (28%). Seulement 14% d’entre eux perçoivent les valeurs de l’entreprise et l’utilité de leur travail pour la société comme des facteurs de bien-être.

Comment les jeunes perçoivent-ils leurs « jobs de rêves » ?

35% des jeunes privilégient un emploi au sein des petites structures ou la création de leur propre entreprise pour avoir leurs jobs de rêves. Travailler dans la fonction publique (14%) ou au sein des grandes entreprises françaises

(11%) restent des objectifs minoritaires à leurs yeux.

Selon les jeunes de 18-24 ans, 3 critères restent indispensables pour exercer l’emploi idéal : le salaire proposé (42%), l’ambiance au travail (31%) et les opportunités d’évolution professionnelle(19%). L’engagement RSE de l’entreprise ne semble pas être aux yeux des jeunes un critère prioritaire pour choisir leur employeur et leur job de rêve (11%).


Dans une idée de job de rêve, le sentiment de bien-être au travail (41%) prime pour les jeunes face à la reconnaissance, la performance et les valeurs de l’entreprise.

Découvrir l’intégralité de l’enquête ici